L'ancien président américain, Donald Trump, reste une figure centrale de l'actualité, multipliant les déclarations et les actions qui suscitent la controverse. Entre menaces légales, gaffes diplomatiques et promesses économiques, retour sur une semaine agitée pour l'homme d'affaires.
Menaces légales contre auteurs et médias
Donald Trump n'hésite pas à recourir aux menaces légales pour défendre son image. Selon des sources proches du dossier, il envisagerait de poursuivre en justice des auteurs et des médias qui citent des sources anonymes le concernant. Cette réaction intervient suite à la publication d'un livre de Michael Wolff, qui le dépeint sous un jour particulièrement négatif. Trump dénonce une campagne de désinformation et entend faire respecter son droit à la réputation.

"Les fausses nouvelles et les sources anonymes sont une plaie pour notre démocratie," a-t-il déclaré dans un communiqué. "Nous ne pouvons pas laisser des gens salir la réputation des autres impunément."
Confusion autour de l'accord AUKUS
Dans un registre plus diplomatique, Donald Trump a récemment suscité l'étonnement en déclarant ne pas connaître l'accord AUKUS. Interrogé sur ce pacte de défense trilatéral entre l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, il aurait répondu: "AUKUS? Qu'est-ce que ça veut dire?". Cette ignorance a été perçue comme une gaffe diplomatique majeure, venant d'un ancien chef d'État.
Certains observateurs estiment que cette méconnaissance pourrait signaler un manque d'intérêt pour les alliances internationales, une critique souvent adressée à Trump durant son mandat. D'autres y voient simplement un lapsus, sans conséquence réelle.
Promesses d'un accord commercial avec Londres
Malgré ces controverses, Donald Trump affiche un optimisme certain quant aux relations économiques entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Lors de la visite du Premier ministre britannique, Keir Starmer, il a affirmé qu'un accord commercial "très bon" était en préparation, ce qui permettrait à Londres d'éviter les droits de douane. Cette promesse intervient dans un contexte de négociations commerciales tendues entre les deux pays, et pourrait relancer les espoirs d'un partenariat économique renforcé.

Invitation royale acceptée
Enfin, Donald Trump a accepté l'invitation du roi Charles III pour une visite d'État en Grande-Bretagne. Cette invitation, transmise par Keir Starmer lors de sa visite à la Maison Blanche, fait de Trump le premier dirigeant élu de l'histoire moderne à recevoir une telle invitation à deux reprises. Ce geste symbolique pourrait être interprété comme une tentative de renforcer les liens diplomatiques entre les deux nations, malgré les divergences politiques.
Cependant, l'influence de Trump se fait sentir même au-delà des frontières américaines. Pride Toronto, l'une des plus grandes célébrations LGBTQ+ en Amérique du Nord, a perdu trois sponsors corporatifs. Ces sponsors, ayant également des activités aux États-Unis, cherchent à éviter d'être perçus comme soutenant les droits LGBTQ+ suite à la suppression des programmes de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI) par Donald Trump aux États-Unis. Kojo Modeste, le directeur exécutif de Pride Toronto, a exprimé son inquiétude face à cet impact direct de la politique américaine sur des événements canadiens.

En conclusion, Donald Trump continue de marquer l'actualité par ses actions et ses déclarations, suscitant à la fois l'admiration et la controverse. Son influence, tant sur la scène nationale qu'internationale, reste indéniable.